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Vivendi et Vincent Bolloré sommés de racheter leurs actions
Vivendi et Vincent Bolloré sommés de racheter leurs actions

Le Parisien

time3 days ago

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Vivendi et Vincent Bolloré sommés de racheter leurs actions

Vincent Bolloré et sa société holding Bolloré SE vont devoir lancer une offre publique de rachat d'actions Vivendi. C'est la conséquence de la décision qu'a annoncée vendredi l'Autorité des marchés financiers ( AMF ) à l'encontre du milliardaire breton. En décembre 2024, Vivendi a procédé à une scission, divisant l'entreprise en quatre entités : Vivendi, Havas, Canal + et le Groupe Louis Hachette. La première, la holding, est restée cotée à Paris, Canal + l'étant à Londres, Havas à Amsterdam et Hachette à Paris sur le marché Euronext Growth. L'AMF avait validé l'opération en novembre, estimant que le groupe Bolloré et son principal actionnaire ne pouvaient « pas être considérés comme contrôlant Vivendi », puisqu'il détient directement 29,9 % de groupe, et n'avait donc pas à lancer une offre publique de retrait. Le fonds Ciam, actionnaire minoritaire de la société, avait contesté la décision du gendarme de la Bourse en justice, estimant qu'elle portait atteinte à leurs droits et dévaluait la valeur de leurs actions. La Cour d'appel, dans un arrêt daté du 22 avril 2025, avait au contraire considéré que les actions autodétenues par le groupe (3,7 % du capital), portaient les actions détenues par Vincent Bolloré au-dessus du seuil de 30 % et que de ce fait la holding était « tenue au dépôt d'un projet d'offre publique de retrait » (OPR) des titres Vivendi restant dans un délai de six mois. Ce vendredi, l'AMF a donc demandé au groupe Bolloré de lancer une offre publique de retrait sur toutes les actions de Vivendi qu'il ne détient pas, soit 66,4 % du capital, dans les six mois, deux fois le délai habituel. Une décision aussitôt saluée en Bourse, le titre Vivendi gagnant plus de 13 % en séance, un niveau jamais atteint depuis la scission. Car la décision de l'AMF ne remet pas la scission en cause, mais pourrait à terme aboutir au versement d'importantes indemnités aux actionnaires. À condition que la Cour de cassation valide l'arrêt de la Cour d'appel. Dans le cas contraire, c'est l'avis de l'AMF du 13 novembre qui prévaudra.

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